Donner et recevoir nécessite un long apprentissage, ce qui explique que l’on vive souvent un déséquilibre entre les deux. Jean-Marie Lapointe, réputé entre autres pour ses nombreuses implications bénévoles, a parlé du sentiment de vide comblé que lui procure ce don de temps et de coeur.
Par Catherine Verdon
Donner et recevoir nécessite un long apprentissage, ce qui explique que l’on vive souvent un déséquilibre entre les deux. Jean-Marie Lapointe, réputé entre autres pour ses nombreuses implications bénévoles, a parlé du sentiment de vide comblé que lui procure ce don de temps et de coeur. Ces implications semblent, pour un grand nombre de gens, comporter beaucoup d’inconfort puisqu’il chemine entre autres avec des handicapés et des gens en fi n de vie. Ce à quoi il répond spontanément qu’en restant dans une zone de confort, on ne grandit pas.
Pour lui, ces personnes deviennent des maîtres et lui ont enseigné la gratitude, par exemple envers son corps en santé. Jean-Marie a rappelé que dans le monde où l’on vit aujourd’hui, les handicapés ou itinérants, par exemple, font partie de ceux qui vivent « dans le vrai ». Pour lui, donner et recevoir ne devrait pas se faire sous la forme d’un système de facturation ; on devrait se fier à la synergie naturelle de la vie. Il a terminé en nous laissant sur une question qui impose une grande réflexion ; en parlant de ses accompagnements de gens en fi n de vie, il se demande qui accompagne qui ?
Donner et recevoir nécessite un long apprentissage, ce qui explique que l’on vive souvent un déséquilibre entre les deux. Jean-Marie Lapointe, réputé entre autres pour ses nombreuses implications bénévoles, a parlé du sentiment de vide comblé que lui procure ce don de temps et de coeur. Ces implications semblent, pour un grand nombre de gens, comporter beaucoup d’inconfort puisqu’il chemine entre autres avec des handicapés et des gens en fi n de vie. Ce à quoi il répond spontanément qu’en restant dans une zone de confort, on ne grandit pas.
Pour lui, ces personnes deviennent des maîtres et lui ont enseigné la gratitude, par exemple envers son corps en santé. Jean-Marie a rappelé que dans le monde où l’on vit aujourd’hui, les handicapés ou itinérants, par exemple, font partie de ceux qui vivent « dans le vrai ». Pour lui, donner et recevoir ne devrait pas se faire sous la forme d’un système de facturation ; on devrait se fier à la synergie naturelle de la vie. Il a terminé en nous laissant sur une question qui impose une grande réflexion ; en parlant de ses accompagnements de gens en fi n de vie, il se demande qui accompagne qui ?